biographie

MUCC est actuellement un des groupes japonais les plus connus hors Asie. Composé de quatre membres qui sont Miya à la guitare, Satochi à la batterie, Yukke à la basse, et Tatsurou au chant. MUCC nous joue un rock tantôt lent et mélancolique, tantôt léger et mélodique, et parfois plus proche de la violence du metal, mais toujours teinté de nostalgie et de poésie. Le visuel du groupe (à ses débuts plus particulièrement) ne fait pas défaut à l'angura kei : des maquillages et des costumes sombres, et un univers eroguro morbide et dérangé. Aujourd'hui ils s'habillent plutôt simplement mais toujours avec classe, mais n'hésitent pas à ressortir le maquillage pour certains concerts.

A propos de l'origine du nom MUCC. Contrairement à ce que certains pensent, cela n'a rien à voir avec la boue, le mucus, ou un quelconque pokémon. Ce nom vient d'une émission de télévision japonaise appelée Ponkickies, mettant en scène Gashapin et Mucc, du style Sesame Street. C'est Miya qui a choisi le nom MUCC, car il voulait que le nom du groupe soit court, facile à retenir et sans aucune signification.
Le jour officiel de MUCC est le 6 juin, en référence à leur chiffre emblématique, 69, qui peut se lire mukku.

Le groupe est fondé en 1997 par Miya. A cette époque, Tatsurou officie sous le pseudonyme de TATOO, et le bassiste est Hiro. Ils sont sous le label Misshitsu Neurose, tout comme leurs "grands frères" cali≠gari, figure emblématique de l'eroguro. Le groupe sort quelques demotapes et effectue plusieurs lives.

C'est en 1999 que le groupe commence vraiment à devenir tel qu'il est actuellement : Yukke (jusque là seulement cameraman pour le groupe, alors qu'il est l'ami d'enfance de Miya !) remplace Hiro, et leur premier mini-album Antique sort.
En 2000, TATOO change son nom en Tatsurou (son véritable prénom), et le nom MUCC s'écrit désormais en katakana. Cette année sort le maxi-single Shoufu/Hai, et ils commencent en juillet la tournée Kichiku no Shikake Saiku qui s'achève fin octobre.

Le 7 janvier 2001, Tsuuzetsu sort. Premier album et déjà un petit bijou de mélancolie et d'innocence, il est très rapidement sold-out, et une seconde presse est commercialisée en juin : Tsuuzetsu ~inshou chigai~. Les twin-singles Aoban et Akaban sortent le 15 juillet. Enfin, le mini-album Aishuu sort le jour de Noël.

En 2002, MUCC rejoint le label Danger Crue, Inc. en créant leur propre division, Shu. Cette même année sortent les maxi-singles Fu wo tataeru uta (en janvier), et Suisou (en juin), suivi de l'album Homura uta en septembre, véritable chef-d'oeuvre du groupe. Une seconde presse sort le mois suivant, et ils partent en tournée jusqu'à novembre.

C'est en 2003 que MUCC passe semi-major : ils s'auto-produisent, mais un des labels indies d'Universal Music s'occupe de la distribution de leurs productions. Le maxi-single Waga, arubeki basho sort en mai en trois versions différentes. Enfin, le 3 septembre sort leur troisième album, Zekuu. Ils jouent au Tokyo Bay NK Hall (salle de 6000 places) quelques jours après, pour clôturer leur tournée. Un DVD de cet excellent concert sort quelques mois plus tard.

En 2004, MUCC continue des séries de concerts dans les live-houses, avec toujours autant de succès. En février, le maxi-single Rojiura boku to kimi e sort, suivi d'un autre en juin, Monochro no keshiki. Une troisième presse de Homura uta sort en août.

C'est le 1er septembre que sort l'album suivant, Kuchiki no tou, suivi d'une tournée en automne. Cet album est encore une réussite, beaucoup plus sombre et mature.

2005 est l'année de l'ouverture mondiale pour MUCC. Après le magnifique single Kokoro no nai machi, suivi d'un Ame no orchestra au son très pop symphonique, le groupe annonce sa présence au festival Wacken Open Air en Allemagne, puis la tournée 2005 MUCC in EURO, avec deux dates, l'une à Hamburg le 7 août et l'autre à Paris le 9 août. Cette tournée sera accompagnée de la commercialisation en Europe d'Homura uta dans une version prestigieuse et inédite. C'est le début de la consécration mondiale pour MUCC ! Cette année se conclut par la sortie d'Hoyoku, précédé de la sortie du troisième et dernier single extrait de cet album, Saishuu ressha. Hoyoku marque un tournant pour le groupe : à partir de maintenant, la musique du groupe va plus loin en explorant de nouveaux horizons plus posés. Cet album d'une richesse incroyable, souvent incompris, est d'une maturité et d'une finition parfaite !

Fort de l'expérience de la précédente année, MUCC met les bouchées doubles en 2006. Quatres singles (Gerbera, Ryusei, Utagoe, puis Horizont), un mini-album (6, sorte de synthèse de leur savoir-faire), des DVD lives, et une nouvelle tournée mondiale, cette fois-ci élargie à la Chine et aux Etats-Unis. On ne chôme pas chez MUCC ! Cette année se termine en apothéose avec la sortie de l'album Gokusai, qui en a surpris plus d'un avec ses influences multiples et son énergie débordante.

Maintenant que MUCC est un groupe d'envergure internationale, que nous réserve les quatre garçons pour les dix ans du groupe ? Réponse en 2007 !


©le gritche, 2004-2007. contact : gritche9999[a]hotmail.com